L'appartement de Voge

**Théos Voge** Lun 16 Mai - 16:01

Collée à ceux du Superviseur, l’appartement de Théos Voge est, pour l’Abri, un luxe irréfutable. En entrant, un petit sas donne accès à deux pièces: la première, en face de la porte d'entrée, donne sur le séjour. Un peu plus loins dans cette direction se trouve sa chambre, et l'autre porte du séjour donne sur son bureau. La deuxième porte du sas d'entrée ouvre sur une petite cuisine et sur la salle d'eau personnelle de l'homme. Tout cela étant, bien entendue, à l'image de son propriétaire, c'est à dire impeccable et décoré avec soins et gout ..
Au sol, du carrelage, au mur, du papier peint. La chambre de l'homme est meublé d'un bureau en bois sculpté et d'un énorme lit, recueillant souvent les conquêtes d'un soir de son maître. Deux fauteuils autour d'une table et un tableau au mur finissent de meubler la pièce.
Le bureau de Voge est une pièce à vire à elle seule. Un canapé capable d'abriter un homme pour la nuit, deux grands fauteuils en face d'un bureau de marbre savamment sculpté parsemé de feuille et de boulot .. La salle de bain est occupé par une simple douce, un lavabo et des toilettes. La cuisine de l'homme est en faite une petite pièce où siègent juste un vieux frigo et une table de travaille, eux aussi d'une propreté impeccable.
Pour accéder à l'appartement, il faut donc traverser le long couloir menant aux appartements du Superviseur. Ici un boitier exige de rentrer le code suivant: "78558" une porte s'ouvre alors sur un couloir à deux directions. A droite les appartements du Superviseur Owen et l'autre sur ceux de Théos Voge. Il est rare que les deux hommes se croisent.
C'est ce couloir qu'empruntèrent le Soldat une fois descendu de l’ascenseur, il composa le code à l'abris du regard de la femme et de l'enfant, puis s'écarta de l'entrée afin de les laisser passer puis dit d'une voix haute et claire avec un ton légèrement supérieur:

"Mes ordres sont exécutés. Ais-je la permission de rentrer?"

**Okko Sifra** Lun 16 Mai - 16:46

Quand l’ascenseur arriva au niveau où se trouvait l'appartement, le soldat s'avança pour rentrer le code. Okko réprima un sourire quand elle le vit faire un gros effort pour essayer de cacher ses doigts à la jeune femme et à son fils. Que lui importait le code ? Théos le lui donnerait.
Ils rentrèrent ensuite dans le sas où elle était passé à peine une heure plus tôt pour signer des papiers.

"Mes ordres sont exécutés. Ais-je la permission de rentrer?"

Okko se retourna, et regardant le militaire du plus haut qu'elle pouvait, elle répondit sur un ton très hautain.

"Vous pouvez disposer."

Une fois le soldat partit elle se tourna vers Eliot et explosa de rire. Tenir un masque de cette façon lui semblait vraiment ridicule, et elle se demandait comment Théos faisait pour se supporter.

"Bon eh bien en attendant... on va visiter un peu."

Faisant signe à Eliot de la suivre elle se dirigea vers le bureau. La porte était toujours ouverte. Elle vit les trois sièges alignés et sur le bureau les feuilles qu'on leur avait demandé de signer. Une idée lui traversa la tête, elle n'essaya même pas de la refouler. Se dirigeant vers le bureau, elle pris quelques minutes pour examiner la position exacte des feuilles et des stylos, puis, pris un stylo, ça feuille, et raya sa signature. Puis une fois ceci fait elle remit les feuilles à l'endroit exacte d'où elles étaient, prenant soin de mettre sa feuille sous les deux autres... de toute manière elle se doutait qu'il y fasse attention. Après avoir reposé le stylo, elle s'arrêta quelques instants... a quoi bon barrer sa signature ? Elle n'en avait rien a faire que les autres soit au courant ou pas, quand à Eliot il le saurait quand ils sortiraient... Elle recommença alors son stratagème, et signa de nouveau sous la rature. Ensuite elle remit tout comme avant et sortit du bureau, se retournant de temps en temps pour sourire à Eliot. Elle se dirigea ensuite vers la chambre, elle n'avait jamais vu cet endroit, car la fois ou elle avait été violée par Théos, celui-ci ne s'était même pas donné la peine de la prendre sur un lit. Elle ouvrit la porte, elle ne fut pas surprise, si se n'était que par la taille du lit, qui n'avait pas du être refait depuis qu'il y avait porté sa dernière conquête. Elle soupira en refluant les mauvais souvenir, puis souriant à Eliot elle se dirigea vers la cuisine, puis une fois celle-ci visiter, vers la salle de bain. Une fois le tour terminé elle s'accroupit auprès d'Eliot.

"Alors ça te plait ? Bon il va falloir qu'on l'attende maintenant... On fait un jeu ?"

**Eliot Sifra** Mer 18 Mai - 14:10

"Oui on y va, c'est partit pour une nouvelle vie."

Eliot serra un peu plus la main de sa mère. Une nouvelle vie… C’était tellement troublant ! Dans quelques minutes, il passerait de la misère au luxe. Il ne regretterait pas du tout leur minuscule appartement, l’odeur de renfermé et la puanteur de l’extérieur, mais il avait quand même un peu peur. Il ne savait pas vraiment ce que lui réservait sa vie dans les appartements de Théos et il n’aimait pas vraiment l’inconnu. Il préférait de loin qu’on lui explique tout en détails et il poserait sans doute ses questions à Okko, une fois qu’ils seraient installés. La pensée qu’ils allaient bientôt loger dans un nouvel endroit fit naître une pressante envie de découverte. A quoi ressemblait l’appartement de Théos ? Combien y avait-il de pièces ? Quelle taille faisaient-elles ? Est-ce qu’il pourrait avoir une chambre à lui tout seul, comme les grands ? Eliot revint sur cette dernière interrogation. Non, finalement, il préfèrerait encore dormir dans la même pièce que sa mère pendant un certain temps, c’était plus rassurant. Okko et lui sortirent de leur taudis et partirent rejoindre le soldat. Instinctivement, le garçon se mit à respirer par la bouche, en pinçant son nez pour ne plus sentir la puanteur. Il espérait que cela sentirait meilleur chez Théos. L’enfant ignora la foule et suivit sa mère, avant qu’ils se plantent devant l’homme qui devait les guider. Il avait l’impression que le militaire qui les regardait d’un air dédaigneux, pouvait les laisser sur place en un quart de seconde. Il savait pourtant qu’il avait reçu des ordres de la part de Théos, et qu’il n’était pas censé ne pas les appliquer mais la sensation de malaise qu’il éprouvait quand il le regardait dans les yeux ne voulait pas disparaître. Le soldat les considérait comme des moins que rien, des personnes qui n’avaient aucune importance. D’ailleurs, ce dernier point était peut-être vrai, du moins pour l’instant. Quand il saurait que son père était son supérieur, peut-être changerait-il d’attitude…

"Eh bien qu'attendez-vous !? Vous avez entendu les ordres !"

Eliot sursauta. Il n’avait jamais entendu sa mère parler de cette façon. Son ton ressemblait à celui qu’avait utilisé son père un peu plus tôt, pour transmettre ses ordres. Le gamin ne comprenait pas vraiment pourquoi elle faisait cela… Peut-être pour intimider le soldat et pour qu’il les guide jusqu’aux appartements de Théos. En tous les cas, le militaire fit volte-face et s’éloigna en vitesse. Okko, qui semblait sur le point de rire, et lui, lui emboitèrent le pas. Eliot se demanda s’il arriverait à suivre avec ses petites jambes, mais tout se passa bien et ils ne tardèrent pas à s’entasser dans un ascenseur. Une fois que ce dernier se soit immobilisé et qu’il ait ouvert ses portes de fer, ils sortirent, le soldat toujours en tête. L’homme s’approcha d’une porte et fit une chose que l’enfant ne vit pas, car le soldat avait bien pris soin de cacher ses mains. Le gamin aurait bien aimé lui demander ce qu’il trafiquait mais il n’osait pas lui parler…Bientôt, ils se trouvaient devant l’appartement de Théos. Eliot avait imaginé cet endroit d’une centaine de façons différentes durant leur trajet mais il n’avait jamais vraiment vu à quoi ressemblait la richesse, alors il craignait d’être loin de la vérité….Le militaire demanda s’il pouvait partir et Okko le lui autorisa, toujours avec cet horrible ton qui ne lui correspondait pas. Puis, une fois qu’il fut parti, elle éclata de rire. Eliot sourit, même s’il ne comprenait pas vraiment ce qu’il y avait de drôle. Une fois qu’elle fut calmée, elle fit signe à son fils de la suivre, dans l’appartement. Le cœur battant, le garçon découvrit le bureau. Il était…immense –enfin pour un enfant qui a toujours vécu dans un minuscule taudis, c’était gigantesque- et super joli ! Tout était propre, ça ne sentait pas mauvais. Il y avait un grand bureau en marbre, un canapé, deux fauteuils, entre autres. Le sol et les murs étaient beaux et la décoration aussi. Eliot avait du mal à se dire qu’il vivrait là pendant quelques temps. Il n’avait pas du tout l’impression d’être chez lui, il se sentait comme un étranger, dans ses vêtements trop grands. Trop occupé à observer la pièce dans ses moindres détails, il ne fit pas vraiment attention au manège d’Okko, son regard étant occupé ailleurs. Sa mère l’arracha à sa contemplation pour visiter le reste de l’appartement. Ils virent la chambre, la cuisine, la salle de bain et le reste.

"Alors ça te plait ? Bon il va falloir qu'on l'attende maintenant... On fait un jeu ?"

Eliot sourit, heureux à l’idée de s’amuser. Il chercha rapidement un jeu auquel ils pourraient jouer.

-Oui, j’aime beaucoup ! C’est si grand… Et on pourrait jouer à cache-cache ? A la maison, on pouvait pas parce que y’avait pas assez de place mais je suis sûr qu’ici, il y a plein de cachettes !

[HRP:]Bon, j’avais pas trop d’idée de jeu, sorry xD[/HRP]

Contenu sponsorisé

L'appartement de Voge

L'appartement de Voge

Re: L'appartement de Voge

Re: L'appartement de Voge

Re: L'appartement de Voge